GUCCI HOUSE OF CREDIT CARDS

Après que le film « House of Gucci », quelques semaines après sa sortie, remporte un succès phénoménal au box-office, les caisses enregistreuses sonnent dans les boutiques. En effet, les recherches sur internet de sacs Gucci ont fait un bond de 257 % par rapport à la semaine précédente, tandis que les recherches de vêtements ont augmenté de 73 %. Et on dit que le crime ne paie pas !!! Claire Roblet, directrice de la communication financière chez Kering, avait prédit en octobre que la sortie du film de Ridley Scott aurait un « effet de booster » pour la marque.

Salma Hayek, la bomba Latina, épouse du président de Kering, François-Henri Pinault, a un petit rôle dans le film, tandis que Lady Gaga, qui joue le rôle de Patrizia Reggiani, se taille la part du lion. La mondaine italienne, condamnée pour avoir engagé un tueur à gages pour exécuter son ex-mari Maurizio Gucci, représentée par Lady Gaga porte plusieurs tenues d’Alessandro Michele pour la tournée de promotion.

Mais, ce qui est le plus curieux, c’est que Gucci n’est pas la seule maison à bénéficier de l’engouement du film, car sur internet, les recherches de costumes à rayures, type « le Parrain », que portaient les hommes dans le film de la marque italienne légendaire, Ermenegildo Zegna, on fait un bon de 245 %. Peut-être que l’élégance masculine d’autrefois reviendra un jour ; avec costume trois pièces et cravate de soie. Après le film Halston et celui de Yves St Laurent, les films sur les créateurs se multiplient, et LVMH ne sera pas en reste ; un film en préparation sur Louis Vuitton peut-être. Celui-ci naît le 4 août 1821, dans un milieu modeste, au moulin de Chabouilla près d’Anchay à 40 km de Lons-le-Saunier, petit village de 148 habitants dans le Jura, un meunier qui lui ne dormait pas.

En 1837, âgé de 16 ans, il part tenter sa chance à Paris et parcourt à pied les 400 kms qui le séparent de la capitale. Il entre en 1837 comme apprenti chez un « layetier-emballeur-malletier » (métier qui consistait à emballer les nombreuses affaires de riches clients qui partaient en voyage) et réalise des coffres de voyage. Il s’occupe en particulier, à partir de 1852, des toilettes de l’impératrice Eugénie et sera reconnu par son savoir-faire auprès des clients les plus fortunés, un film qui sera somme toute passionnant, quand nous arriverons à la partie où il commence à « réaliser des robes » !

Mais, le plus drôle sera probablement la partie du film pendant la période du régime de Vichy, là où la maison Louis Vuitton a affirmé sa fidélité au régime du maréchal Pétain, et accepte de fabriquer des objets à sa gloire. Henry Vuitton entretenant des relations avec les officiers de la Gestapo devient ainsi l’un des rares industriels décorés par l’Allemagne nazie en remerciement de sa loyauté. Je suis prêt à parier que les marqueteurs oublieront cette période de l’histoire, une « Od’ Heures d’absence* » pour les cultivés. Ne pensez-vous pas ?

Anonymode

Separator image Publié dans FASHION.