Voici donc qu’Elon Musk lance son parfum, et rien ne m’étonnera moins que la première olfaction qui emprisonna mon nez dans des sournoiseries de séminariste, sur une note de fond digne d’un clérical en manque de chérubins. Un parfum qui triche sur sa conscience, pour vous emporter dans son enfer par une petite porte plus masquée que musquée pour le Musk cela va de soi.
J’ai déjà décrit dans mes pages le cauchemar, et tripoté l’horrible, mais il est vrai que l’oraison du plus mort est toujours la meilleure. Lorsque Héra revenait des Enfers de l’Olympe, c’est Iris qui la purifiait avec des parfums, dans « la rhum antique ». Ce sud-africano-canado-américain, grand voiturier électricien, produit aujourd’hui une « Pay Pâle » copie de Halston. Un flacon rouge au nom de “Burnt Hair” traduisez « Poils brûlés » vraiment la subtilité d’une coiffeuse de Dinan.
Voilà le commun des immortels du parfum, pour le commun des mortels des filles de mauvaise vie. Elles viennent nous saupoudrer de micro-particules pas vraiment fines, mais assurément pour parties fines. Un parfum chic pour le monde d’aujourd’hui, où les anges ont les ailes de chauve-souris avec des faces de chèvres afghanes, qui finalement finiront tous sur la planète rouge Mars un signe peut-être ! Espérons que les extra-terrestres ne découvrent pas en premier de notre civilisation, Hitler et le Parfum d’Elon, car ils auront une bien mauvaise idée sur notre monde. Les idéalistes lancent toujours des bouteilles à la mer, et les réalistes des cocktails Molotov.
FM