WATCH DAY PAS A L’HEURE

Les « Geneva Watch Days », organisées par quelque labels horlogers indépendants haut de gamme, ne seront pas à l’heure, un comble ! Et donc reprogrammées du 26 au 29 août. Les organisateurs espèrent que ce report, dû au « Covid-19 » renvoyé par des mouvements de population qui eux n’étaient pas Suisse. Au contraire, cela permettra de donner plus d’ampleur à l’événement en attirant des participants Chinois et Sud-Coréens en plus des grands acteurs européens. Le « Lac des Connes » sera rempli d’influenceuses plus bitumeuses que minuteuses, et « la Chaux-de-Fonds » deviendra la chaux de pisse, un Must de quartier.

L’idée de se regrouper pour que les détaillants et les médias puissent se rencontrer pendant quelques jours au lieu de se rendre dans divers road-trips et grandes messes de l’horlogerie dans plusieurs villes d’Europe sera une lunette grossissante de l’événement qui verra un tourbillon de nouveautés mis en valeur par la diversité des métiers d’art suisse de l’horlogerie. Mais, qui se laisse repousser par l’heure verra l’heure se soumettre à lui.

Les organisateurs des « Geneva Watch Days » ont déclaré qu’ils ne considéraient pas leur événement comme un substitut aux deux foires historiques. Comme un balancier bien réglé celui-ci apparaît quand même comme une alternative. Même avec Dieu, il ne faut pas tenter le Diable. Mardi dernier les organisateurs de l’événement ont déclaré qu’ils discutaient de la possibilité de faire de ce « Geneva Watch Days » un salon horloger à part entière. Certainement la trahison est une moisissure verte et douce comme le duvet : elle ronge en silence et par l’intérieur le tic tac de la vie.

Bref, nous voilà à l’heure Suisse. Je me suis toujours demandé pourquoi la Suisse n’enterrait pas son Coucou ? Probablement parce que c’est un trop petit pays pour un si grand malheur.

Anonymode